prostitutes make men bad lovers

Besides, if a woman doesn’t want to have sex with her husband, it’s probably because he’s such a bad lover. And who makes men bad lovers ? The prostitutes! I want this to be noted:prostitutes teach men to be bad lovers because, in prostitution, the faster the me come the better. So they learn to ejaculate fast but they never learn to touch a shoulder or caress a face. And, after they’ve performed so badly, it’s the prostitute’s job to build up their ego. No matter how ugly and filthy he is, no matter how bad a lover he may be, she always builds him up: « No one has ever made me feel like this… » It’s so fake, I don’t know how they can do it. How can they play that little piece of theater for men and their pricks ? What happened to those girls ? Where’s their self-respect ?

Ariane Amsberg, in Wendy Chapkis, Live Sex Acts, women performing erotic labour, p.38

3 réflexions sur “prostitutes make men bad lovers

  1. youlipe 7 juillet 2014 à 12 h 50 min Reply

    Ouais, c’est ça qui me pose question parfois dans la prostitution. Et je crois que c’est aussi pour ça que j’ai envie de m’investir. Pas à tous les coups, bien sûr, mais ils sont prévenus d’avance que je cherche à prendre mon pied pendant un rendez-vous, la pénétration n’arrive que vers la fin du rdv. Y a quand même du fake, mais je ne cherche jamais à les faire jouir vite (au contraire, il n’ont jamais le temps d’avoir plusieurs rounds s’ils prennent un rdv d’une heure).
    Bon c’est sûr que c’est un luxe, car j’ai pas besoin d’enchaîner les passes pour vivre.
    C’est un peu de ça que je voulais parler quand je posais la question de « prostitution et féminisme ». Qu’en tant que pute, je conforte le type qui vient me voir, dans l’idée qu’une femme qui ‘baise bien’, c’est une femme qui se conforme à ses désirs, et c’est ça qui me pose question, bien plus que quand je vais taffer pour un patron, sans doute car ça touche à l’intimité, à l’exacerbation de la domination masculine qui me semble prendre toute son ampleur et sa perversité dans l’acte sexuel (qui est sensé être source de plaisir pour les deux).

  2. morganemerteuil 7 juillet 2014 à 12 h 53 min Reply

    moi je pense que c’est justement pour ça qu’il est nécessaire de faire reconnaitre le travail du sexe comme un TRAVAIL : non, c’est pas « normal » qu’une meuf soit là que pour répondre à TES désirs. c’est un BOULOT, c’est pas la vraie vie. c’est comme quand tu vas au resto, tu paies pour que des gens te servent (et ces gens là font pas ça pour le plaisir, c’est leur travail), mais à la maison tu t’investis aussi et tu peux même prendre du plaisir à préparer des bons petits plats à ta meuf 🙂

  3. youlipe 8 juillet 2014 à 13 h 10 min Reply

    Yep, entièrement d’accord avec ça :).

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